Culture // Conférence, lecture, rencontre

Le samedi 11 février 2023

Public : Grand public

Date : samedi 11 février 2022, 9h à 18h00

 

Lieu : Site Saint-Charles 2, auditorium

Prix : 

Adhérents sans forfait : 10€ - Adhérents tarif réduit : 5€

Non-adhérents plein tarif : 30€ (sur place) / 10€ (visio)

Non-adhérents tarif réduit : 15€ (sur place) / 10€ (visio)

 

Contact et réservation (visio) : asso.sebayt@gmail.com

 

Programme : 

 

08h30-09h00 : Accueil et café

 

09h00-10h00 : « Travail et handicap en Égypte ancienne : un reflet de la perception de la différence » par Bénédicte Lhoyer, enseignante, École du Louvre, Paris. 

 

Divers témoignages indiquent la présence de personnes au corps différent employés dans tous les domaines, du paysan au magistrat. L’Égyptien étant pragmatique, un problème physique ou mental n’était guère une raison d’exclure les personnes à la santé précaire. Quels métiers étaient exercés ? Y avait-il une exclusion spécifique ? Finalement : quels corps de métiers pour quels corps différents ?

 

10h00-11h00 : « Médecins ou magiciens ? Le métier de personnel soignant en Égypte ancienne » par Mallaury Guigner, doctorante en égyptologie, Université Paul-Valéry Montpellier 3.

 

Définir ce qu’est un médecin en Égypte ancienne n’est pas aisé. Souvent comparé à des guérisseurs, le personnel soignant est diversifié et possède de nombreuses particularités. Ce métier ne peut être réduit à un seul titre ou une seule fonction. Les titres des praticiens montrent en réalité de nombreuses compétences. Il mélange à la fois médecine et magie pour guérir et se protéger.

 

11h00-11h15 : Pause café

 

11h15-12h15 : « Les artisans du textile en Égypte ancienne » par Lisa Gayet, doctorante en égyptologie, Université Paul-Valéry Montpellier 3.

 

Les textiles ont une place importante dans la vie des anciens Égyptiens. Au quotidien, ils remplissaient de nombreuses fonctions : pour se vêtir, en tant qu’offrandes dans les domaines religieux et funéraire, ou encore comme moyen d’échanges ou de paiement. Les tisserands étaient en charge de confectionner ces textiles, mais comment faisaient-ils et quelles étaient exactement leurs fonctions ?

 

12h15-14h45 : Pause déjeuner

 

14h45-15h45 : « Les métiers du bling-bling en ancienne Égypte : Orfèvrerie, revêtement et plaquage de métaux précieux, dorure à la feuille, battage de l’or » par Marc Gabolde, professeur d’égyptologie, Université Paul-Valéry Montpellier 3.

 

Venez partager l’amour de l’or du peuple du Nil, ce métal à l’éclat chatoyant et inaltérable rappelant la lumière du soleil et dont la maîtrise a donné certains des objets les plus célèbres du passé (et dont on célébrait il y a peu le centenaire de la découverte), car rien n’est trop beau ni trop doré pour le fils de Rê !

 

15h45-16h45 : « Les auxiliaires des travailleurs des tombes à Deir el-Médina » par Anaïs Montoto Soto, doctorante en égyptologie, Université Paul-Valéry Montpellier 3.

 

Parmi les personnes travaillant à Deir el-Médina se trouvaient des auxiliaires chargés de diverses tâches. En général, ils s’occupaient de l’approvisionnement et de la protection avec des métiers tels que pêcheurs, porteurs d’eau, portiers et gardiens. Cette intervention sera l’occasion de les rendre visibles, en montrant à quelles tâches ils étaient attachés ainsi que leur place dans cette ville.

 

16h45-17h00 : Pause café

 

17h00-18h00 : « C’est une bonne situation ça, artiste dans l’Égypte des pharaons ? » par Dimitry Laboury, professeur d’égyptologie, Université de Liège, Belgique.

 

Après un bref rappel de l’histoire de la réception égyptologique du concept d’artiste dans l’Égypte antique et des critères qui permettent de définir ce qui relève ou non de l’art – et donc des artistes –, l’exposé visera à préciser ce que l’on sait aujourd’hui de la place et du statut social des artistes dans l’Égypte des Pharaons, célèbre pour son investissement dans la production artistique.